18.1.09

En attente de déjeuner


J'aime probablement plus déjeuner au restaurant que souper. Le déjeuner étant annonciateur de ce qui va devenir et le souper est plus le bilan, la mise au point, la discussion.

On regarde le menu, on a une assez bonne idée de ce qui va se retrouver dans notre assiette, peu de risque de déception. Mais, il y a ce moment lors d'un déjeuner où en regardant l'autre, on sait que de part et d'autres, tout a été trop loin et que le retour possible n'est plus.

Le besoin d'être rassuré ne pourra jamais être offert par l'autre, par où est venu le mensonge et la déception, que finalement ce besoin n'est plus suffisant pour combler le vide de la déception.

Terminé la lecture de Kennedy et moi de Jean Paul Dubois. À la lecture, je me suis demandé si je ne l'avais pas lu il y a quelques années, fort possible, cependant la résonance n'est plus la même aujourd'hui.

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