29.4.07

Resto chinois du dimanche


J'ai toujours associé le dimanche au resto chinois. Sans raison particulière, sauf que lorsqu'il pleut, le dimanche est une journée pour lire, faire l'épicerie et manger au resto chinois.

L'or et le rouge, le tapis et une salle pour asseoir 1000 personnes. Le midi c'est plein pour le dim sum.
Il y a quelque chose de convivial à échanger les plats sur le plateau tournant.

26.4.07

Jorge Luis Borges et l'ennui


Je lis le "cours de littérature anglaise" de Borges.
Le volume comprend ses cours de 1966 alors qu'il était professeur à l'université de Buenos Aires.

C'est vraiment très intéressant et à l'endos il est écrit une citation: " Mais si un livre vous ennuie, ne le lisez pas; c'est qu'il n'a pas été écrit pour vous."
Si ce n'est que pour cette citation, achetez-le.

Borges qui était aveugle aimait qu'on lui fasse la lecture, vous vous imaginez avoir fait la lecture à Borges?

24.4.07

Ciel, qu'il y a des oiseaux!



En revenant de Québec en après-midi, c'est comme si les oiseaux voulaient nous faire un spectacle.

En y regardant de près, c'est un peu comme des fourmis se promenant au sol.

C'est vrai que vu du ciel, c'est peut-être nous les fourmis.

23.4.07

Lundi de la Terre


Hier, était la journée de la Terre avec une marche sur l'avenue Mont-Royal du Parc Lafontaine au Mont-Royal.
La question est de savoir si aujourd'hui, tout sera bien différent et si nos actions seront à la mesure de nos intentions en matière d'environnement.

Je me souviens d'un travail au secondaire, il y a de ça bien longtemps où j'avais, avec un confrère de classe, interviewé des gens au centre-ville sur le sujet de la pollution.

Outre l'indifférence à peu près généralisée, deux passants en répondant à nos questions, nous ont suggérés de parler de pollution nocturne dans notre travail.

20.4.07

Gerhard Richter au lave-auto




Le peintre Gerhard Richter en répondant à la question suivante :

Is the painted picture closer to the reality or to the appearance?

In one sense it’s closer to the appearance, but then it has more reality than a photograph, because painting is more of an object in itself, because it’s visibly hand-painted, because it has been tangibly and materially procuced.

Je pense à lui car je lisais son « Atlas », livre de ses photos qui sont à la base de ses peintures. Il explique de ce qu’il voit, il en retient un nombre de paysages, en photographie plusieurs, mais n’en peint qu’une fraction.

Il est connu que l'eau, les mains et les pieds sont particulièrement difficiles à peindre. En photo, ce qui est difficile c'est de choisir ce qu'on veut garder. "Garder" que l'on retrouve dans regarder, s'appliquer à voir.

18.4.07

Out of sleep et Cy Twombly


C'est toujours un peu difficile de photographier des oeuvres d'art qui sont dans un grand format.
En fait, prendre un fragment est peut-être une solution partielle qui correspond à une partie de notre regard.
On peut voir l'ensemble, puis on se rapproche de la toile, on décèle quelque chose, puis on recule à nouveau pour se donner un point de vue englobant le tout.
Twombly est un peintre américain qui habite à Rome depuis près de 50 ans, travaillant à une oeuvre empreinte de mythologie, calligraphie, énergie mais aussi difficile à saisir.
C'est peut-être pour ça que je le consomme par petites bouchées photographiques.

16.4.07

Tintin gauche du Mali


La semaine dernière, je parlais de mon Tintin du Mali, en voici donc la photo.

Un Tintin sympathique avec un main gauche omniprésente, pourrait-on parler alors d'un Tintin gauche?
J'aime bien aussi que Milou soit sous le bras de Tintin mais c'est probablement plus facile à sculpter.

J'imagine qu'il doit y avoir de nombreuses copies de mon Tintin, un peu comme dans l'Oreille cassée.
On imagine un exemplaire unique alors qu'ils sont produits en série.

14.4.07

Crème de beauté


Je fais des photos en vue de la création d'une brochure corporative pour des produits de beauté.

Comme ils fabriquent des crèmes pour la peau, je trouve que ce gros plan intéressant.
C'est probablement la texture ou une certaine onctuosité qui se dégage.

En fait, c'est un malaxeur géant au moment où il ressort de la cuve.

13.4.07

Lapin de Pâques ou un extraterrestre?




Quelques autres photos de Pâques et la troisième me laisse perplexe.
J'ai pris une séquence de quelques photos et sur une, ce curieux petit personnage qui vient se mettre dans la photo et disparaître aussitôt comme un extraterrestre.
Je me suis dit que c'est peut-être aussi un artiste qui s'insère dans les photos?
Un Charlie caché parmi les photos des touristes.
Mystère et boule de gomme!

12.4.07

Jeff Wall grand comme un mur du Moma



Jeff Wall dans le livre qui accompagne l'exposition explique comment il a toujours trouvé le petit format en photographie comme insuffisant alors qu'il appréciait les grands formats en peinture.
Il donne comme exemple Jackson Pollock.
Il explique aussi l'importance de conserver un format similaire à l'échelle humaine, que la personne qui regarde une photo soit à la même échelle que les sujets sur la photo.

Je trouve toujours curieux et decevant de ne pouvoir prendre des photos d'une exposition de photo, pour moi un non-sens. Mais de ne pouvoir prendre aucune photo dans un musée, comme c'est le cas ici au Québec, relève de l'imbécillité.

Sur le grand format, je vous laisse la citation de Duane Michals, le photographe américain: "Never trust any photograph so large that it can only fit inside a museum"

11.4.07

Terence Koh




Au Whitney, une exposition de l'artiste Terence Koh. Lorsqu'on entre dans le lobby une puissante lumière vous aveugle et de l'extérieur, on peut voir les ombres portées sur une vitre givrée.

En sortant du musée, un vendeur du Mali vendait des masques et des sculptures. Je lui ai acheté un Tintin avec milou, mais un Tintin un peu "off", un Tintin sympathique (j'ajouterai la photo dans les prochains jours).

C'était un peu curieux de trouver au coeur des masques africains une sculpture de Tintin qui n'était pas vraiment un symbole de l'anti-colonialisme. Mais bon, le commerce ne fait pas de politique.

10.4.07

The Sartorialist


Un blog que j'aime bien lire est le www.thesartorialist.blogspot.com
que j'avais découvert par hasard sur blogspot. Il était de ceux recommandés par les autres bloggeurs.
Il couvre la mode à New York pour son blog et pour des revues et sites.
Ses photos sont excellentes ainsi que ses commentaires, avec une pointe d'humour et de dérision.

Bref, une autre personne que je rencontre à New York par pur hasard, un peu comme Friedlander.

Il y a aussi ce couple rencontré au Whitney, marié depuis 58 ans. Il me disait avoir quitté l'Autriche en 1938 avec ses parents et habitait New York depuis ce temps. Son épouse enseignait le Français et venait de Belgique. Tous les chemins mènent à NY.

9.4.07

Ça ressemble à Lee Friedlander!


Je ne suis pas sûr à 100% mais j'ai remarqué en premier le Leica avec un grand angle, puis je me suis dit, c'est curieux, il me fait penser à un photographe que je connais.
Puis, le temps qu'on y pense et qu'on se dise, mais oui c'est lui, il est ailleurs...
New York, c'est aussi ça, en plus des chapeaux pour la parade de Pâques.
Il y a deux ans, le MOMA lui faisait une exposition rétrospective.
J'ai aussi vu Warren Beatty, mais lui je ne l'ai pas pris en photo, c'est donc que je m'intéresse plus à la photo qu'au cinéma.

5.4.07

Changer d'idée


L'autre soir chez Ikéa, il faut y aller un soir de semaine car c'est le seul moment où l'on peut trouver une place de stationnement. Je retournais un robinet qui coulait...mais pas par le bon tuyau... pour un autre modèle (qui j'espère sera de meilleure qualité).

Toujours surpris de constater que tout porte un nom chez Ikéa, il doit avoir une équipe de rédaction juste pour inventer des noms pour tout ce qu'ils vendent.

C'est systématique, je vais chez Ikéa pour acheter un truc mais quitte avec trois sacs de trucs. J'ai encore une boîte de chandelles acquise suite au verglas.

Ça doit être le dédale que l'on suit, les décors, ou peut-être le catalogue mais peut-être aussi les boulettes suédoises ou le cornet à $1.00 une fois passé les caisses. Le cornet doit geler nos neurones et faire en sorte que l'on croit avoir fait de bonnes affaires car un cornet à $1.00 ce n'est pas cher.

2.4.07

La vision juste




De nouvelles textures. En partant d'une photo plutôt anodine d'une couverture sur une corde à linge, c'est fou ce qu'on peut faire d'autres.
De nouvelles directions, différents atmosphères.

J'ai commencé la lecture d'un livre sur l'oeuvre du photographe de Vancouver, Jeff Wall.
Je me souviens de l'explication de sa démarche pour la prise d'une photo d'un bâtiment de Herzog et de Meuron dans un vignoble en Californie.
Il expliquait sa démarche de ne pas accepter de commande mais il proposa en échange "d'essayer" de prendre un cliché tout en étant payé et ce, même si il n'y aurait pas de photo qui en résulterait.

En fait, quelqu'un va payer un photographe pour sa vision et non pour la photo. Et dans certains cas, pour une peut-être vision.