30.11.06

Nature morte pour finir novembre


Une autre nature morte; un petit chien et des parfums. Dernière journée pour novembre, doux et pluvieux et demain on revient vers l'hiver. Je n'ai pas beaucoup photographié en novembre, à peine quelques poses sur un film en couleur et un autre en noir et blanc. Un peu de digital pour le blog, quelques images modifiées sur photoshop mais autrement je n'ai pas l'impression que c'était un mois très productif en photographie.
Je devrais me reprendre en décembre. Bonne fête à mon frère Louis qui demain sera plus sage d'une année.

29.11.06

Britton de Belstaff

Ça sonne comme un nom de roman, un peu snobinard mais avec un certain air British, le British sympathique à la campagne.

Bref, ce n’est pas exactement ça mais plutôt mon imperméable qui tombe un peu en lambeaux. C’est un de ses manteaux anglais en coton ciré, Barbour en fabrique comme Belstaff. Belstaff était surtout reconnu pour ces manteaux de motocyclistes, aussi en coton ciré.

En regardant l’étiquette, je vois qu’il avait été fabriqué en Avril 1988. Ça va faire près de vingt ans; en vingt ans il y eu des morts et des naissances, des changements, du renouveau, de l’imprévisible et de la continuité.

28.11.06

Nation d’eau et de glace

Ce matin, il y avait de la glace sur la voiture, un signe que l’hiver devrait bientôt être des nôtres.

On annonce quand même autour de 15° pour jeudi et il y a une vague de froid dans l’Ouest Canadien.
Faut croire que de reconnaître le fait que le Québec forme une nation va refroidir certains.

Autrement, j’aime bien la forme de la glace sur le capot de la voiture.
Ça me fait penser au couvert du premier album solo de Peter Gabriel.

27.11.06

49 secondes

Près de la maison, il y a un lave-auto automatisé et avant de sortir il y a une minuterie qui donne le nombre de secondes restantes avant la fin de la période du séchage.
Si on avance trop vite le tout cesse et on ne peut reculer pour relancer la soufflerie à nouveau, alors il faut y aller en essayant d’évaluer la longueur de la voiture et le temps requis pour sécher la voiture en entier.
Il y a quelque chose de plaisant dans un lave-auto, ne rien faire et regarder l’eau, le savon et la cire faire le travail en espérant que l’on n’a pas oublié de fermer une des vitres de la voiture.

24.11.06

Bigamous spouse et le jeune reporter




Comme c’est vendredi et que beaucoup de mes photos ne sont pas encore digitalisées mon choix est un peu limité. De plus, il y a une photo que je voulais prendre puis je n’avais pas mon appareil photo (grosse erreur) mais je peux y retourner car c’est une petitie affiche que quelqu’un a apposé dans une fenêtre.
Alors, cette photo est un montage fait à partir d’une couverture de roman noir et de deux photos. J’aimais bien l’idée de mettre le petit reporter avec notre sulfureuse héroïne. Ça me rappele une satire qu’avait réalisée Réal Godbout (Michel Risque) sur Tintin, très amusant mais où trouver une copie?
PS: Je ne sais pas vraiment ce qui est arrivé avec les couleurs!

23.11.06

Heures d’ouverture



C’est probablement le plus petit commerce à Montréal avec des heures d’ouvertures assez particulières; le jeudi et vendredi en après-midi.
C’est difficile de voir à l’intérieur car tout est fermé mais c’est ce genre de commerce qui fait la vitalité d’une ville, beaucoup plus que ces mégaprojets qu’on nous annonce à renfort de communiqués et de conférences de presse.
Dans la deuxième photo, il y a cet engin qui démontre l’étanchéité d’une montre Omega Seamaster. La Seamaster a été une des premières montres à utiliser un mouvement automatique autour de 1943. C’est malheureux que ces mouvements ne soient maintenant disponibles que pour des montres plus dispendieuses.
Curieusement, je lisais que le Leica M3, commercialisé en 1954 avait été nommé le meilleur « gadget » de tous les temps et ce devant le Ipod. http://www.whatdigitalcamera.com/news/Leica_M3_camera_voted_top_gadget_of_all_time_news_101105.html
C’est donc que la mécanique a toujours sa place, si petite soit-elle, dans un monde binaire.



22.11.06

Tasse artistique


Au printemps dernier, j’ai réalisé des photos pour une revue (voir le mois d’avril) et comme de raison un tri est fait à partir des différentes photos.
Il y en a toujours que l’on aime bien mais qui ne seront pas publiées pour une raison ou une autre.
Je trouve que l’atelier d’un artiste est un lieu qui devrait être présenté dans les revues de peinture, ce n’est généralement pas le cas et c’est malheureux car l’atelier nous dévoile plus que pots, pinceaux et couleurs.
Un peu comme cette tasse qui en soit est une œuvre d’art.

21.11.06

Alter ego à demi-cerveau


Je n’ai pu résister lorsque je l’ai vu à la librairie. Vous connaissez le genre; on achète le premier numéro et par la suite il faut acheter tous les autres numéros pour assembler le tout.
Je me suis arrêté au deuxième numéro mais j’ai la tête et la moitié d’un cerveau.
Je vois déjà les commentaires sur le demi-cerveau…
Bref, il faudrait bien que je lui trouve un nom et probablement des yeux aussi car il est aussi aveugle.
Malgré qu’avec les trous dans les orbites, on pourrait déceler un regard inquisiteur.
Il ne me reste qu’à le mettre en scène, en faire un roman photo. Les aventures du demi-cerveau.
À suivre…

20.11.06

Florian, Zep et les autres




Petite visite au Salon du Livre dimanche. Stephen McCauley autographie son dernier livre Sexe et dépendances, Florian Zeller nous recommande de lire son dernier livre en premier car c’est celui qui est le plus près de lui.
On manque un dessin de Zep pour Titeuf car il doit reprendre son avion.
Beaucoup de monde et je me demande pourquoi ce salon n’est pas gratuit et pourquoi ne pas donner un rabais à l’achat d’un livre?
C’est toujours un peu curieux de voir un auteur seul, derrière sa petite table en attente du lecteur. Imaginez le pauvre auteur si personne ne vient lui demander un autographe lors d’un salon.
Les photos étaient vraiment moches alors en lui mettant du flou ça laisse l’imagination prendre le dessus.

17.11.06

Donne-moi mes gratteux, je suis la PRÉSIDENTE!


En lisant le journal, il y avait cette histoire de la présidente du conseil de la SAQ qui réclamait ses gratteux, pas ceux de 10% mais elle en voulait un de 20%.
On dit aussi qu’ils ne sont pas payés pour être sur le conseil mais ils reçoivent certains avantages.
Vous imaginez la scène, après avoir goûté le vin en promotion, on fait le tour en se demandant quel était le vin que j’avais bien aimé la dernière fois. On se rend ensuite regarder les sélections en se disant qu’on devrait se partir une petite cave à vin mais c’est un peu cher et on regarde les bonnes bouteilles en se disant est-ce que je devrais dépenser tant pour un vin, après tout quand on va chez eux, ils me servent toujours leur piquette.
Puis finalement, à la caisse juste derrière Mme La Présidente qui veut son gratteux, T O U T D E S U I T E aouaiye ça presse…
Je me disait qu’on devrait peut-être les payer pour s’assurer que ce ne soit pas les amis du parti au pouvoir qui se retrouvent à vouloir eux aussi leurs gratteux.
Et pour terminer cette semaine, drôle de lumière dans le ciel ce matin mais au moins un peu de lumière entre les nuages de la semaine et la bêtise humaine. Bon week-end.

16.11.06

Nikon S2


J’ai tojours trouvé que parler des appareils photos était moins intéressant que de parler de la photo elle-même mais je peux faire une exception lorsque on parle des appareils photos des années 50 ou 60.
Le Nikon S2 est un boîtier télémétrique (c'est-à-dire que la visée est indépendante de la lentille) que Nikon lança peu après le Leica M3.
Pas de batteries, pas de moteur, pas de mise au point automatique, bref, rien pour vous faciliter la tâche mais très agréable au toucher, un sentiment de solidité et une très belle mécanique.
Très sympathique, moins agressif que les gros trucs de paparazzi, finalement, un bel objet* qui vous permet de créer.
*celui-là est un peu cogné, avec des marques mais bon c’est pour servir et non mettre dans une vitrine.

14.11.06

Petit Gutenberg


Je suis devenu un petit Gutenberg!
J’ai édité un livre de photos à l’aide d’un Mac et le résultat est plutôt surprenant. Je ne suis pas très ordinateur mais cette fois, de pouvoir produire un livre simplement en déplaçant des photos et en retournant le tout par modem est plutôt incroyable.
La qualité du papier, du montage, de la couverture est vraiment bien pour à peu près 1,50$ la page.

Ce tirage plus qu’exclusif, je n’ai fait qu’un exemplaire, me permet de devenir un éditeur spécialisé dans le micro-tirage!

13.11.06

Prêt à écouter?

Je ne sais pas si vous avez remarqué comment les salles pour les conférences sont toujours disposées de la même façon.
Un peu comme le prolongement d’une classe d’école, quelque fois, j’ai vu qu’on utilisait un cercle autour de la personne qui présente. Probablement plus dynamique et moins formel.

Je me demande aussi pourquoi les chaises des hotels sont toujours aussi laides.

10.11.06

HCB


Pas terrible comme photo mais comme je l'ai prise ailleurs...bref, on doit publier cette année le scrapbook d'Henri Cartier-Bresson qui présente les planches contacts du photographe.

Un peu comme le livre paru l'année dernière sur Diane Arbus ou celui de Jim Marshall (photographe des vedettes du rock), je trouve ces livres très intéressants car ils démontrent bien le travail de recherche du photographe, sa position face à son sujet, le changement de point de vue, la lumière qui change.

Sur les deux planches, on voit Henri Matisse et Bonnard et un autre personnage dont le nom m'échappe mais qui va me revenir une fois ce message publié.
Ce que j'aime bien chez Cartier-Bresson ce sont les portraits et son travail de jeunesse.

9.11.06

Richard Mutt


À chaque visite dans un musée (si je dois me rendre aux toilettes), je remarque toujours les urinoirs en pensant à Marcel Duchamp et son premier ready-made.

En 1917, il avait présenté un urinoir, payé les frais d’inscription de $6, en avait apposé le nom de R.Mutt et on connaît la suite : la pièce est refusée et le débat s’est poursuivi pendant des décennies et peut-être encore aujourd’hui.

Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi les musées ne font pas un clin d’œil à Duchamp en rebaptisant les toilettes par la chambre de M. Mutt.

7.11.06

22h45


Je lisais que le Château Frontenac avait été vendu à un Cheikh d'Arabie. Je trouve ça plutôt exotique, un Cheick d'Arabie alors qu'une société d'investissement, un fonds de retraite ne frappe pas vraiment l'imagination.
On ouvrait hier le magasin Banana Republic (ce qui donne république de bananes en français), remplaçant ainsi Caban qui a fermé.
Alors que cet endroit était une ancienne banque avec boiseries et marbre, on a tout rasé l'intérieur pour remplacer par quoi...des fausses boiseries et un marbre cheap.
Curieux la logique du commerce ou le manque de protection patrimoniale.
Le plus drôle, c'est un des trop nombreux vendeurs qui vient me demander quel style je cherchais: alors j'hésitais entre le l'artiste incompris, le cadre dynamique, le musicien rebelle, l'éternel étudiant et je me suis dit qu'on devrait classer les vêtements par le style recherché plutôt que par les tailles et couleurs.

Ombre de Toloméo


Ombre de lampe est moins intéressant comme titre que Ombre de Toloméo qui donne un petit côté Italien au titre.
Avec l’automne et l’hiver qui approche, la lumière va créer des ombres portées plus tôt dans la journée.
Les ombres ajoutent un certain mystère aux photographies.
Michele de Lucchi a dessiné cette lampe et il semblerait que c’est un excellent vendeur pour le manufacturier Alessi. http://www.amdl.it/en/index.asp En suivant ce lien allez sur Michele de Lucchi et puis sur portrait. Il a vraiment une tête sympathique et une barbe incroyable : un barbe non-rousse.

6.11.06

Pomme de discorde


Je suis un peu sur le tard pour la saison des pommes et en plus celles de la photo sont des Granny Smith. Comme nous produisons des pommes au Québec, je suis toujours surpris par le piètre goût de celles vendues à l’épicerie, même celles qui viennent d’ici.
Alors qu’au marché, la situation est bien différente. Encore ce week-end, j’ai acheté, je crois, des Empire et des Spartan qui sont vraiment très bonnes et fermes et nous sommes au début novembre.
De plus, celles du marché ne viennent pas avec ce petit collant sur chaque pomme.
Pour revenir à William S.Burroughs et les pommes, il a joué à Guillaume Tell avec son épouse et elle en est morte, incroyable, non?

3.11.06

Humour suédois


Vous reconnaissez tous ces magasins sans même les nommer. Vous avez deviné en voyant les lettres jaunes, le bleu de l'extérieur.
Je lisais dernièrement que dans le nouveau catalogue on pouvait déceler sur une des photos, un pénis qui avait été ajouté à un petit chien.
Enfin, l'humour suédois et grivois fait surface et ce, dans un catalogue ayant un tirage supérieur à celui de la bible.
Je me suis aussi demandé que si en plus de cet ajout au petit cabot, on avait peut-être ajouté d'autres parties de notre anatomie ailleurs dans le catalogue?
Un peu comme où est Charlie?
Ou bien encore, des noms traffiqués à double sens, mais comme les noms des produits ne veulent rien dire pour moi, je ne pourrais déceler l'humour. Mais c'est peut-être aussi une astuce pour mousser la vente de leurs produits. Vive la Suède!

2.11.06

William S. Burroughs


Une fois, il y a longtemps, j’ai rencontré l’auteur William S. Burroughs qui était de passage à Montréal pour aider au financement d’un centre d’artistes par la vente de sérigraphies réalisées pour l’événement.
En tant que « fan », j’avais des copies de ses livres. Il m’en a signé un exemplaire et j’ai pris quelques photos. Outre son âge avancé et son complet cravate, j’avais remarqué comment il s’appliquait pour écrire son nom en faisant attention à la forme de chacune des lettres.
Une signature comme celle qu’un enfant peut faire en s’appliquant. Alors, que tout ce que j’avais lu sur lui me laissait entrevoir un personnage sombre et mystérieux, un des auteurs (avec Jack Kerouac) les plus influents de la contre-culture et la « beat generation » de l’après-guerre, j’avais près de moi un homme âgé à la main tremblante et la démarche hésitante.

1.11.06

Hôtel Vittel


L’eau en bouteille est partout maintenant, se promener avec sa bouteille d’eau est un signe qui connote que vous vous préoccupez de votre santé, que vous êtes en forme ou du moins vous essayez de l’être.
Et que vous pouvez vous permettre de payer pour avoir accès à cette ressource si précieuse que votre vie en dépend.
Après les cafetières et les minibars on vous offre maintenant une bouteille d’eau.
On qualifiait de porteurs d’eau les gens qui transportaient des fardeaux de toute sorte mais combien de gens sur cette terre doivent marcher des kilomètres pour avoir accès à de l’eau potable? Ceux-là se préoccupent plus de leur survie que de l’image qu’ils projettent.