31.8.06

Modern times


Lors du séjour à NY, nous restions à l’hotel Dylan sur la 41e rue entre Madison et Park Avenue tout près du Bryant Park où un soir il y avait une projection d’un des films the Pink Panther avec Peter Sellers : I would like a rhume!
La photo est prise de la chambre où il n’y avait qu’une seule fenêtre. Bien comme hôtel, genre boutique avec une centaine de chambres, donc pas trop gros ni trop bruyant et raisonnable pour le prix, moins de $200 u.s.
Ce qui me mène au dernier disque de Bob Dylan qui est…du Bob Dylan plus cru, sans trop d’arrangements ou de fioritures. Cependant, les paroles ne sont pas incluses et c’est dommage…rien pour aider à contrecarrer le téléchargement par Internet.

30.8.06

Pablo


Staline disait que la quantité écrase la qualité, dans le cas de Pablo la qualité était aussi dans la quantité.
Le peintre Anglais David Hockney racontait qu’il avait compté les traits de pinceau sur un Picasso qu’il avait échangé pour une de ses toiles; il en avait compté 52.
Comme dans le documentaire sur Frank Gehry, où on faisait remarquer que le tout premier croquis était à peu près indentique au projet final.
Le travail n’est probablement pas tellement de le concevoir mais bien de lui faire prendre forme le plus simplement possible.

29.8.06

Mobilier urbain


Tout en prenant une marche l'autre jour, j'ai vu cette chaise berçante qui était là apposée près du mur d’un immeuble à logement. Évidemment pour jeter ou à récupérer par quelqu’un. Il y a de nombreuses histoires qui pourraient se raconter pour cette chaise. C’est une chaise pour un petit appartement, devant un téléviseur et avec une petite table à côté sur lequel un livre de mot mystères est déposé avec une paire de lunettes et son occupant qui est à la cuisine à faire réchauffer une soupe.

28.8.06

les mouches qui tournent autour de la crinière du lion


J'ai loué le documentaire de Sydney Pollack sur l'architecte Frank Gehry (Goldberg en fait, mais il a changé de nom lorsqu'il débuta en affaires).
C'est très bon car Pollack approche son sujet avec la curiosité de celui qui veut essayer de cerner le personnage, de découvrir sa méthode de travail.
Il questionne aussi des artistes et des clients de Gehry, entre autres le peintre Julian Schnabel qui a une très belle expression en parlant des critiques de l'architecte: "les mouches qui tournent autour de la crinière du lion".
Mais, c'est aussi le fait que Schnabel qui s'est fait connaître par ses peintures composées avec des assiettes, est assis, princier en robe de chambre. Un Hugh Heffner en pyjama revisité.
Comme ce n'est pas un navet, il n'y en a généralement qu'une copie au club vidéo!

25.8.06

Taxi

Ce midi, je prennais un taxi, une toyota Prius et le chauffeur me disait qu'avec les économies d'essence (en assumant $1 le litre)il avait sauvé près de $6000 en un an, de quoi payer ce que ce modèle lui avait coûté de plus à l'achat. Il me disait également que seulement 3% des chauffeurs de taxi Montréalais avaient ce type de voiture hybride. Plutôt curieux lorsque tu passes ta journée sur la route.
Il faut croire que ce type de technologie va devenir populaire lorsque les gens n'auront plus le choix et que l'essence sera de $4 ou $5 le litre. Faites-le plein et bon week-end.

24.8.06

Dean & Deluca

Comme je tiens une chronique sur le marketing financier dans la revue Objectif Conseiller, je m'intéresse à tout ce qui touche la notion de marque.
L'importance de la marque commence à prendre pied dans le domaine financier, alors qu'elle est centrale à tant d'autres domaines.
Le nom ayant en fait un effet multiplicateur sur le prix et le profit. Dean & Deluca en est un exemple qui démontre que l'intégration d'une marque ne se limite pas à l'étiquette mais bien à l'ensemble de ce qu'on appele "l'expérience du consommateur"
Caban aurait probablement survécu à Montréal si elle avait commencé plus petit, le coin Ste-Catherine et McGill était un peu ambitieux.

23.8.06

William Eggleston in the real world


Je viens de voir le film en DVD de Michael Almereyda sur Eggleston, de qui j’ai déjà parlé dans mon blog. Malgré certaines longueurs, je pense que c’est un portrait assez juste du travail de ce photographe.
On le suit alors qu’il va à la recherche d’images. Les passages qui m’intéressent le plus sont ceux où on le voit photographier mais surtout chercher le cadrage, la lumière qui va faire que le résultat va donner une photo d’Eggleston.
Ce qui fait qu’un photographe est bon c’est que nous pouvons reconnaître son travail d’un premier coup d’œil.
Il se sert d’un Super Mamiya Press de format 6x7, d’un Contax G2 avec une 90mm, d’un Leica et d’un boîtier réflex avec ce qui semble un grand angle. Alors, peut importe le type de visée, l’appareil est secondaire au résultat.

22.8.06

Orange Car Crash Fourteen Times, 1963


Au Moma, où chaque salle nous découvre les œuvres exposées, on se surprend à ne jeter qu’un coup d’œil rapide puis à passer à la prochaine œuvre.
Un détail peut nous interpeller, comme celui de la toile de Andy Warhol, Orange Car Crash Fourteen Times.
Je ne sais si c’est la couleur orange, la concentration et la répétition du sujet sur la partie de gauche de la toile. Je regarde et je me dis que ça fonctionne, alors que d’autres toiles de Warhol me semblent anonymes, plutôt alimentaires comme celles produites dans les années ’70 pour les gens riches et célèbres, où même une autre aussi au Moma ayant pour sujet l’eau Perrier.

18.8.06

Quatre vingt dix neuf


Assis en attendant, j'ai trouvé le chiffre suffisamment inspirant pour prende cette photo quelque part dans Soho.
99 me fait penser à tout ce qui a été dit sur cette fin de siècle et sur ce nouveau millénaire qui s'annonçait. Des prédictions de fin du monde, des ordinateurs qui font Kaput et finalement pas grand chose de différent.
Sauf peut-être que le film en photographie est vraiment en disparition et que le digital forme notre oeil à voir différemment. Il semble y avoir une obsession à faire disparaître le grain en photo, qu'il ne reste que du lisse, propre et uniforme.
Bon week-end quand même!

17.8.06

Guggenheim suite et fin


Il y avait 15 ou 16 couches de peinture sur le ciment du musée, en enlevant toutes ses couches, ils peuvent vérifier les dommages à la structure et en faire la réparation. La texture du ciment nettoyée est très belle et on peut percevoir des touches des différentes teintes utilisées au cours des années.

16.8.06

North by Northwest


L'autre jour en allant au club vidéo, il n'y avait pas des tonnes de copies de ce film: North by Northwest par Alfred Hitchcock. Les couleurs de ce film, le scénario,le sens de l'humour et la présence de Cary Grant sans oublier la très belle maison à la fin du film. Avec tous les navets sur DVD, c'est bien de trouver un film comme celui-là.

Elvis et Groucho

Comment ne pas en parler, quand Elvis est mort il y a 29 ans, qui aurait pu prévoir qu'il deviendrait un mythe et une machine à imprimer des dollars. En gestion de marque, la marque Elvis est drôlement bien gérée. Malheureusement, on ne parle pas beaucoup de Groucho Marx qui est décédé quelques jours après Elvis.

15.8.06

Charles Demuth 1883-1935 par Alfred Stieglitz (1923)

De la collection du Moma, Stieglitz a du se dire en le voyant qu'il ferait une photo intéressante. Du moins je le pense, car en voyant la photo, je me suis dit: tiens, quelle tête particulière.
Demuth, natif de Lancaster en Pennsylvanie est un peintre qui est reconnu pour une toile (ce qui est déjà quelque chose)
I saw the Figure 5 in Gold.
Lancaster est situé dans une région agricole(mais,tabac) à l'ouest de Philadelphie, composé de fermes appartenant à des Mennonites. Il y existe un petit musée sur Demuth et son oeuvre www.demuth.org
Sa famille y exploite toujours un magasin de tabac.

14.8.06

Le Guggenheim et le cercle

Tout au musée Guggenheim est basé sur la courbe ou le cercle: les bancs, les détails dans le plancher, comment on visite les expositions, le mobilier qui reprend les formes. L'angle droit est banni. En regardant cette photo vous allez voir des cercles, le premier sur la gauche: les détails du plancher ou vous voyez quatre cercles au sol, dans la fontaine: l'eau fait un cercle et un peu plus haut sur la droite: le groupe en forme de cercle.
Tout ça pour dire que 50 ans après sa construction, c'est toujours un endroit extraordinaire et en particulier pour son utilisation de l'espace.

11.8.06

Perception restrained

Au Moma, ce musée qui peut vous donner le vertige par ses espaces présentait dans une petite salle, une exposition réalisée par les architectes Herzog et de Meuron (Ils avaient été présentés par le biais d'une expo au CCA il y a quelques années).

On entre dans une petite salle avec des bancs et des écrans au plasma disposés au plafond qui présentent différents extraits de films: Fargo, Apocalypse Now, Taxi Driver...et on nous donne un petit miroir pour nous aider à regarder. Dans la salle il y a trois ouvertures qui nous permettent d'entrevoir de plus petites salles ou sont disposées dans une: des éléments d'architecture et design, une sur la photographie et une dernière sur la peinture et sculpture.

L'argument étant que la notion de perception a changé et que même si les salles, la lumière, l'espace sont ce qu'il y a de mieux;les gens ne voient plus.
"The moving image with explicit reference to violence, drama, and sex has received growing attention while traditional artistic mediums require special exhibitions with blockuster potential in order to be perceived at all."

10.8.06

Suite New Yorkaise; Hadid et Pollock


Au Guggenheim, musée extraordinaire en soi, il y avait deux expositions une sur l'architecte Zaha Hadid et une autre sur des dessins de Jackson Pollock.
Zaha Hadid fait des projets incroyables, fluides, très futuristiques dont un, l'usine de BMW à Leipzig est vraiment très surprenant, on voit des voitures se déplacer sur une chaîne de montage avec des bureaux en dessous. Elle avait soumis un projet pour la grande bibliothèque à Montréal qui n'a pas été retenu. http://www.zaha-hadid.com

Pollock avait été sous contrat à $150 par mois et finalement à $300 par mois par Peggy Guggenheim en échange de quoi il lui remettait toute sa production annuelle à l'exception d'une toile. Pas facile d'être artiste.

Quel beau musée qui se refait une beauté pour son 50e anniversaire en 2009.

9.8.06

Marché aux puces et Wolex Wolex


L'espace étant rare à Manhattan, ils ont un marché aux puces dans un stationnement intérieur entre la 25e et 26e rue, un peu plus loin il y en a un autre à l'extérieur. Des aubaines, pas vraiment mais un choix assez varié quand même.

Un peu plus au sud sur la rue Canal dans le quartier chinois on vous offre des Rolex, Omega, Patek Philippe et autres montres de luxe. Les seules qui se retrouvent sous clé sont les Rolex, alors on entend toujours quelqu'un nous dire Wolex, Wolex...

8.8.06

DIA Beacon

Notre premier arrêt était à Beacon, petit village qui se trouve à 90 minutes de Manhattan sur le bord de l'Hudson pour visiter le centre DIA http://www.diacenter.org/ Ancienne usine de Nabisco, on y fabriquait les boîtes de biscuits, transformée en centre d'art et y abritant des oeuvres pour le moins monumentales. L'espace est immense, on parle de 300 000 pi2 et permet d'exposer des oeuvres momunentales. Des sculptures de Richard Serra.
Une salle est consacrée à une des séries d'ombres d'Andy Warhol.
C'est endroit vaut le détour, curieusement on ne peut photographier à l'intérieur, à la manière de nos musées montréalais.

7.8.06

Contradictions américaines


De retour de nos vacances aux États-Unis, le pays où tous les menus annoncent le sans-sucre, le léger, light, no sugar added mais des portions qui sont le double de celles que l'on pourrait qualifier de normales. Quel pays de contradictions.