31.1.07

Est-ce que Stefie Shock prend le métro?


Hier, en jetant un coup d’œil au rayon des hommes chez Simons, j’ai vu le chanteur Stefie Shock et je me suis dit, est-ce que je devrais lui demander de poser pour mon blog.
J’en suis venu à la conclusion qu’il préférait peut-être magasiner les ventes tranquillement.
J’aurais peut-être du le prendre de toute façon et vendre la photo à un hebdo, j’imagine les différents titres : Stefie achète en vente!
On magasine avec Stefie! C’est le Shock, il achète en vente!
Quand on est chanteur, peut-on et veut-on continuer à prendre le métro?
Je suppose que tout dépend du chanteur et du regard de l’autre.
Souvent à la librairie, je vois Daniel Bélanger et l’autre jour le commis lui demandait si il avait écouté le dernier disque de Dumas, sa réponse était amusante : Non, j’ai peur que ça sonne trop comme moi.
C’est bon comme potin, non?

30.1.07

La Pavoni


Quelque fois la lumière entre par la fenêtre et éclaire de façon un peu dramatique les ojbets.
Je cherchais depuis quelque temps une cafetière espresso usagée La Pavoni.
Usagée, parce qu’on me disait que les nouveaux modèles étaient moins bien construits que les anciens avec beaucoup de plastique et moins de chrome.
Je vais vous épargner le manuel d’instruction car c’est très simple d’utilisation mais il y a un plaisir à relever (pour faire entrer l’eau bouillante) et abaisser (pour pousser l’eau dans le café) le levier.
Ça me fait penser au film de Jim Jarmush : Coffee and cigarettes.
Le même cinéaste qui a fait récemment Broken Flowers avec Bill Murray.

29.1.07

Artis Factum


Pour ce début d’année, la galerie UQAM présente quatre accochages sur quatre semaines d’œuvres provenant de leur collection. http://www.galerie.uqam.ca/
Ce samedi après-midi, c’était plutôt tranquille.
Comme ce n’est pas un très bel espace, demi sous-sol avec un tapis qui a vu de meilleurs jours, ça explique le peu de visiteurs.
Bref, l’art est bien difficile au Québec.

Sur un autre sujet, une étudiante qui a fait de moi un sujet pour un travail d’anthropologie, me posait une série de questions.
Des questions sur la photo, sur mon blog, sur mon intérêt pour les vieux appareils photo, en particulier le Leica, sur les photographes.

Quand je pense à l’anthropologie, je vois des explorateurs dans le désert, sous une chaleur accablante et à la recherche d’artefacts du passé.
Artefact qui vient du latin Artis Factum, « fait de l’art ».
Je suis un artefact enterré dans ce désert qu’est le cyberespace.

25.1.07

Plutôt amusant



created at TagCrowd.com



Voici un site très cool, http://tagcrowd.com
Vous copiez un texte et les mots qui reviennent le plus souvent sont écrits en plus gros. Pour l'exemple, j'ai pris mon texte d'hier. Je pense que c'est un outil très intéressant pour décoder des messages.
C'est également une sorte d'écriture automatique, un peu comme les surréalistes ou William Burroughs avec sa technique du cut-up.
Il découpait un texte écrit pour l'assembler à nouveau.
Alors, le texte d'hier donnerait quelque chose comme:

De la lamelle maintenant nous pas que risque tombe un verre.

Ah, ces artistes...

24.1.07

La GBQ et que le ciel nous tombe sur la tête


Dans les aventures d’Astérix, il y a toujours le risque invoqué que le ciel nous tombe sur la tête.
C’est un peu la même situation avec les lamelles de verre de la Grande Bibliothèque du Québec.
Alors, la dernière solution est maintenant de créer un filet de sécurité autour de l’édifice.
Est-ce que ça va empêcher le verre d’éclater?
Non, ça devrait nous protéger du verre mais pas nécessairement des solutions diachylons.
Quand on pense que le plan original utilisait des lamelles de cuivre, c’est à se demander en quoi nous faisons maintenant une grande économie.
Comme on n’a pas un rond pour payer, on pourrait faire un appel aux lecteurs afin d’acheter chacun une lamelle de cuivre.
J’en achèterais bien une et je pourrais dire que la lamelle numéro 2467 est la mienne et qu’elle ne risque pas de me tomber dessus à ma prochaine visite.

23.1.07

Bleu du lac


C’est curieux, quelque fois, on se dit mais je rêve :
http://www.cyberpresse.ca/article/20070123/CPINSOLITE/70123043/5406/CPINSOLITE
Dans un article du Soleil, on explique que les policiers sont intervenus à la suite d’une violente dispute conjugale à cause d’une poutine.
Il semble qu’une femme ne voulait partager une poutine avec son conjoint et l’aurait violenté, d’où l’intervention des policiers.
C’est vrai qu’il est difficile de partager une poutine, comment séparer en deux la sauce, les crottes de fromage et les frites équitablement, c’est très difficile.
Ça me fait penser au bleu d’un lac, c’est aussi difficile à partager qu’une poutine, la vue d’un lac.
Je voulais garder le souvenir d’un lac dans les Laurentides et je trouvais qu’une photo n’était pas assez, alors qu’une peinture rendait peut-être mieux cette image.
Je veux bien partager ce souvenir mais pas ma poutine.

22.1.07

C'est quoi ton Kodak?


Je lisais que Kodak avait fermé son dernier laboratoire de développement de photos argentiques en France.
De 22 millions de pellicules en 2002, le laboratoire n’en développait que 4,1 millions en 2006.
Il ne va rester que les minilabs pour développer le peu de films disponibles sur le marché.

Souvent, on fait une analogie avec un train en marche et comment il faut le prendre pour éviter de rester sur place. Je me demande ce qui va rester de ce voyage dans quelques années?

Nous n’avons pas le réflexe d’imprimer des photos réalisées digitalement, elles restent soit sur une carte mémoire ou sur le disque dur d’un ordinateur.
Il y a plus d’images, plus d’outils pour en prendre et plus de moyens pour les diffuser.
Est-ce que les images sont meilleures, pas vraiment.
La rapidité et la facilité ne font pas nécessairement pour une meilleure photo mais la « bisouner » sur ordinateur peut quelque fois aider une photo moche.

On devrait quand même, entendre encore, les gens dire; c’est quoi ton kodak? As-tu ton Kodak avec toi?

19.1.07

Monsieur Chien


Un peu par hasard, je vois le nom Thibaud de Corta et je me dis, mais je le connais, on faisait de la b.d. au journal étudiant du Collège Ahuntsic.
Je l’ai revu quelques années plus tard, il faisait de la musique aux Foufounes électriques alors que je participais à une soirée de peinture en direct.
Bref, tout ça pour dire que le temps file et que finalement c’est bien de voir les gens persévérer pour produire quelque chose.

18.1.07

Un thé au Sahara


Je revoyais l’autre soir le film Un thé au Sahara de Bertolucci basé sur le livre de Paul Bowles The sheltering sky qui est paru en 1949. Paul Bowles y tient un petit role de figurant et est le narrateur dans le film.
Bowles a passé la majorité de sa vie à Tanger, outre la rédaction de ses livres, il était compositeur et a réalisé de nombreux enregistrements de musique africaine.
Lorsque on s’intéresse un peu à la littérature et la contre-culture américaine de l’après-guerre, c’est curieux comment le nom de Bowles est toujours présent. Un peu comme si il était le point de chute pour les expatriés américains qui voyagaient en Afrique du nord.
Il est enterré dans l’état de New York.
Essayez de le lire en Anglais car les traductions de ses livres sont généralement assez moches.

16.1.07

Grosse nouvelle : Première tempête de neige


Ce matin, il ne devait pas avoir beaucoup de nouvelles à publier car la seule chose que l’on parle est de cette mini-tempête qui a laissé autour de 15 centimètres sur Montréal. C’est vrai qu’une première tempête qui arrive un 15 janvier, c’est à se demander si l’hiver nous abandonne.
Vous irez voir ce site :
http://www.cianp.ca/
Le Centre international Art, Nature et Paysage de Charlevoix (CIANP) regroupe sous un hôtel de cinq chambres, des espaces d’art contemporain, une maison d’enseignement et une plantation de 2700 peupliers.
Ça semble vraiment bien et l’aménagement est très intéressant.
Je trouve encourageant de voir ce genre d’initiative prendre forme.

14.1.07

Children of men


J'ai vu le film Children of men, basé sur un roman de l'auteur Anglaise PD James.
Un film d'anticipation, l'action se déroulant en 2027.
Les femmes ne peuvent plus avoir d'enfants et le plus jeune habitant de la terre a été tué; il avait 18 ans.
Le héros ou l'anti-héros doit accompagner une jeune femme pour qu'elle puisse accoucher en sécurité à l'extérieur des frontières anglaises.
La Grande-Bretagne ayant décidé d'expulser tous les immigrants hors de leurs frontières.
Sur un fond de guerre civile, de privilégiés et d'exclus, d'une fin du monde imminente et de violence omniprésente, nous suivons une fuite vers ce qui serait un meilleur monde.
Serait car il y a plusieurs points qui sont laissés en suspens.
Curieux comme ce film me fait penser au dernier livre de Cormac McCarthy que je lisais pendant la pause des fêtes.
À voir

11.1.07

Jean Echenoz et la bible


Jean Echenoz est probablement l'écrivain français que je préfère. Chaque parution d'un de ses livres est un incontournable et un plaisir qu'il faut apprécier lentement car ses romans sont assez courts.

À la librairie, ils avaient une nouvelle édition de la bible (ancien et nouveau testament) réalisée avec le concours d'écrivains pour les traductions (y compris Echenoz et d'autres dont Jean-Luc Benoziglio qui avait écrit Cabinet portrait il y a plusieurs années).

Je veux m'y mettre parce que je n'ai jamais vraiment lu la bible et si des auteurs contemporains s'y sont consacrés je me dis que je peux y apprendre quelque chose.
Je trouve quand même un peu curieux de me dire, tiens je vais lire un passage de la bible sans penser aux témoins de Jéhovah ou aux apôtres de l'amour infini.
Mais bon, avant que toutes nos églises deviennent des condos, je vais m'intéresser à la chose.

10.1.07

Grosse déprime orange


Quelques fois, en regardant une photo, je me dis que c'est une photo déprimante.
Et dans le cas présent, c'est une photo qui ne respire pas la joie de vivre.
Je ne sais pas si c'est le mobilier ou la radio ou la combinaison dans son ensemble.
C'est une chambre d'un hôtel de London en Ontario. Déjà, ça sonne plutôt déprimant.
London, England sonne pluvieux mais original avec un bon sens de l'humour.

Pourtant j'ai déjà connu un Ontarien de souche Irlandaise, roux et probablement un brin orangiste qui mesurait 6'6" et qui conduisait une vieille Cadillac parce que c'était la seule voiture qui lui laissait assez de dégagement pour ses jambes.
Il avait un sens de l'humour désopilant et il habitait London en Ontario, c'est donc qu'il y a de l'espoir.

9.1.07

Ovni lavallois


À chaque fois que je passe près du cinéma Colossus de Laval, je pense toujours à un ovni. Imaginer un extra-terrestre qui, de l'espace, voit cette forme et en croyant reconnaître quelqu'un de sa parenté décide d'aller y faire un tour.
Quelle surprise! De quoi se faire anéantir par un super rayon gamma.

8.1.07

ClairVoyant


Une fois en voyage, je voyais cette affiche en néon avec le nom ClairVoyant. Avec le V en majuscule.
Je ne suis pas arrêté car je suis plutôt sceptique face aux Madames Irma de ce monde mais j'aimais bien le signe en néon qui est une espèce en voie de disparition en matière d'affichage.
Je me souviens avoir voulu donner un coeur en néon comme cadeau de mariage, comme le coeur a brisé avant que je puisse remettre mon cadeau, je me suis replié sur un cadeau plus traditionnel et anonyme (mais pas un grille-pain).
Imaginer l'angoisse d'un jeune couple de nouveaux mariés devant composer avec un cadeau qui brise le jour du mariage. De quoi allez consulter une cartomancienne ayant pour nom madame Irma...

Inconsciemment Munch


On me faisait remarquer que la deuxième photo du message d’hier pouvait faire penser à la toile de Munch : le cri.
On dit que Munch réalisa quatre versions du cri. Alors, en voici peut-être une cinquième?
Pour donner une meilleure idée de la provenance des photos d’hier, voici la toile qui est à l’origine de mon message.
Une forme de recyclage artistique.

7.1.07

Variations sur un thème



Comme c'est dimanche, j'ai repris une photo d'une peinture pour en modifier des éléments. Il faudrait que j'ajoute une photo de l'original pour donner une meilleure idée.

Mais il y a peut-être là un filon à exploiter ou peut-être rien du tout. Cependant, le fait de montrer cette photo me permet de la regarder et de me faire une idée à son sujet.

6.1.07

Big fish


Ça doit être la pluie qui m'inspire ce titre marin et mon choix de photo.

En lisant un livre sur le peintre Egon Schiele, on explique que son épouse est décédée le 28 octobre 1918 de la grippe espagnole.

Dans le télégramme qu'il expédia à un ami: Edith Schiele no more.
Il décéda aussi de la grippe 3 jours après. Ces derniers mots: The war is over - and I must go...
Sur la photo prise dans les moments suivant sa mort, on le voit avec un bras derrière la tête et un autre replié sur son menton dans une pose qui ressemble étrangement à plusieurs de celles qui se retrouvaient sur ses toiles.
Il avait 28 ans.

5.1.07

Ombrage


Dans une série à venir sur les ombres, voici une autre photo sur le sujet. Ça me semble bien se marier avec mes lectures de romans noir.
Après la lecture du livre de Steig Larsson et l’attente de l’arrivée en librairie du second tôme de cette trilogie : La fille qui rêvait d’un bidon d’essence.
Je viens d’acheter un livre de Nick Toshes : In the hand of Dante. Avec un titre comme celui-là, je ne peux vraiment me tromper. On s’en reparle la semaine prochaine.
Des températures d’avril en janvier, si l’environnement n’est pas l’enjeu majeur des prochaines années, je me demande bien ce qui le sera.

4.1.07

Tiens, on dirait...le test de Rorschach


Quelque fois, on prend une photo et on se dit qu'elle ressemble à autre chose que ce qui est représenté.
Dans le cas présent, ce n'est pas seulement une branche d'un cèdre qui se plie sous le poids de la neige.

C'est aussi autre chose, une tête de chien avec un long nez ou peut-être une bouche de dragon. Il y a probablement beaucoup d'autres réponses. On pourrait aussi la tourner et y voir une tête de lapin avec de grandes oreilles.
Vous pouvez aussi me faire des suggestions, on verra bien...

3.1.07

Stephen Shore et Oklahoma City


Je regardais le livre du photographe américain Stephen Shore, Surfaces américaines publié chez Phaidon en 2005.
Il y a une photo probablement prise dans une chambre de motel.
Sur la photo, un cadre avec une peinture d'une jeune femme dans le style pseudo-mexicain des années '60.
Le plus drôle (ou pathétique) est qu'on avait une toile pratiquement identique à la maison. Mon père l'avait acheté suite à un voyage au Mexique en même temps qu'une autre peinture représentant une corrida.
J'ai gardé la toile en me disant que je pourrais toujours y peindre quelque chose par dessus.
Il faut croire que le mauvais goût traverse les frontières.
Mon deuxième commentaire d'un autre bloggeur: http://leplatform.blogspot.com
Plein de vidéos, allez y faire un tour.

2.1.07

James Brown


Dans l'édition de fin d'année du New Yorker, on annonçait un concert à venir de James Brown pour le 31 décembre au B.B.King Blues Club & Grill. Malheureusement, le parrain du soul est décédé entre temps.
J'ai toujours aimé la fin de ses spectacles où on le trainait hors de scène après l'avoir recouvert d'une cape.
On dit qu'il a été enterré avec un costume de scène et une cape.
Le sens du spectacle jusqu'à la mort.
Dans cette même édition, le très beau texte d'acceptation du Nobel de la littérature 2006: Orhan Pamuk

1.1.07

Bonne année 2007


Premier message pour 2007 et meilleurs voeux pour la nouvelle année.
En regardant la version RBO de Bye Bye, je zappais aux autres postes et je suis tombé sur une annonce de voitures usagées dont le propriétaire peut nous rappeler le Oui Papa d'il y a quelques années et je me suis dit, tiens ça ferait une bonne publicité à parodier pour RBO. Quelques minutes plus tard, je regardais la parodie de cette annonce.
Il faut croire que ce qui est drôle est probablement en fonction de nos repères historiques.
Parlant histoire, ils ont trouvé dans une église en Italie, une fresque sous plusieurs couches de plâtre. Absolument Incroyable par sa beauté mais j'imagine aussi le plaisir de trouver et de découvrir un trésor du passé, un peu comme Tintin dans le Trésor de Rackham le Rouge.