dernier dimanche de novembre

Eggleston, Polidori, Murakami et Bartos.

Art et photo, alors ce sont mes intérêts.

Dernier dimanche de novembre, pas encore de neige à Montréal mais ce n'est qu'une question de jours.

Été pour le vaccin Ah1n1, aucune attente, plutôt bien organisé, assez surpris d'ailleurs. C'est vrai que vacciner une population au complet demande planification.

Quand même un peu étrange de tous se retrouver égal devant, non pas la maladie mais devant la possibilité de la maladie.

J'aimerais préparer un petit livre, mes dix meilleures photos de 2009. J'en avais déjà fait un (blogue du 14 nov 2006) mais je pensais quelque chose de plus tirages à la main et exemplaires numérotés, chic et de bon genre.

Pas de gagnant pour mon dernier concours, alors dommage.

Dimanche de novembre

Dimanche et du repassage à faire. Quelques courses et entourer les magnolias de jute.

Vu le film Antichrist du cinéaste Lars von Trier avec Willen Dafoe et une impressionnante Charlotte Gainsbourg.

Pas très jojo ni vraiment un film à visionner en famille mais Charlotte Gainsbourg est vraiment très bonne, ce qui explique son prix à Cannes.

Dafoe qui avait d'ailleurs joué le rôle de Jésus dans le film de Scorsese: Last temptation of Christ de 1988

Intégrer le travail d'autrui

Reçu l'encadrement d'une photo achetée il y a quelques années de la photographe Nathalie Daoust. Comme elle est maintenant derrière une vitre, je me disais que je pourrais l'intégrer avec le verre des fenêtres.

J'étais le premier acheteur de son travail et non le dernier.

Il arrive qu'on regarde une photo et qu'on se dise: tiens, j'aurais aimé faire cette photo.

De choses et d'autres

Lu le dernier Beigbeder: Un roman français. Pas mauvais, facile à lire, très français en fait, à relire, non vraiment pas.

Vu le dernier des frères Coen: A serious man, assez drôle, humour juif, un retour en 1967, si vous n'étiez pas là en 1967, ça vous donne une bonne idée.

Construit comme une suite de photos, plusieurs plans feraient une très bonne photo, difficile à expliquer mais le souci du détail juste. Ne pas trop en mettre mais juste assez pour rendre l'idée.

Aussi, vu 2012, quel navet, beaucoup trop long, mais vraiment beaucoup trop long. Effets spéciaux intéressants pour 30 minutes mais quel scénario nul. Attendez le vidéo car vous pourrez sauter 45 minutes.

J'aime bien les photos en gros.

Mercredi le 11 novembre

Je dois m'habituer aux modifications des paramètres du blogue. Grandeur des images, choix de fontes pour le texte. Bref, je devrais y arriver éventuellement.

Je préférais l'ancienne version pour la fonction Aperçu mais bon, vive le progrès et comme tout ceci ne coûte rien, alors...

Comme je photographie plus en format 120, je dois numériser chaque photo pour pouvoir les utiliser sur le blogue donc j'ai quelques fois la tentation de faire du recyclage.

J'avais déjà fait un concours offrant au gagnant un photo si cette personne pouvait trouver la première date de parution de la photo, alors répétons l'expérience. Comme mon nombre de lecteurs est plutôt mince alors vos chances de remporter une photo sont excellentes, bien meilleures qu'à la Loto. Bonne chance!

Il y a quelque chose qui cloche dans l'interligne mais je trouve assez intéressant d'avoir les photos en très gros.

Accepter les gros

Dans le journal, l'on pouvait lire que 2/3 des Américains sont soit trop gros ou sont obèses et que dans quatre états: Alabama, Mississippi, Tennessee et la Virginie de l'Ouest, plus de 30% de la population est obèse.

Il existe un lobby pour les gros : 
National Association to Advance Fat Acceptance

Dur le métier d'artiste et la récession du pique-assiette

L'autre soir, vernissage à l'hôtel Nelligan. Douze oeuvres, inspirée du travail de notre poète maudit. L'année dernière, à peu près à la même date, un autre vernissage sur le même thème. Tout ceci devrait aboutir sur un livre hommage.

Bref, les effets de la récession, je suppose. Fini les verres de vin "gratos" après 19h. Le maître d'oeuvre de la soirée expliquant que toutes les oeuvres sont à vendre et qu'il y a même des reproductions disponibles à très bon prix si l'on ne peut se permettre une toile.

Il y avait aussi une pleine lune, gratuite pour tous.

Les rituels de ma tribu

Dans le Devoir de samedi, un article sur le cinéaste Bernard Émond: "J'entre à Sainte-Anne-de-Beaupré et je me dis ce sont les rituels de ma tribu. C'est chez nous. C'est comme si, à près de 50 ans, je redécouvrais un côté caché de ma vie."

"Ce que je pense de la politique, des injustices sociales, mon rapport à la misère du monde, ça me vient certainement d'une éducation catholique où l'amour du prochain était plus important que la peur du péché."