17.7.10

Est-ce une grenade?

On oublie souvent l'importance 
de la planche contact
dans la photographie (avec film).
Dans celle-ci,  de différents points de vue.
En photographiant le ciné-parc, je me suis donné 
les paramètres de travailler sans trépied
de séparer le ciel et la terre
à peu près également
pour maintenir un équilibre.
Le grand-angle augmentant
et modifiant tout rapport à la surface
qui rend bien différente une photo dès que l'appareil est déplacé
même de peu créant des angles comme les portraits de Bill Brandt.
L'écran est problématique
étant blanc comme le ciel, mais
sachant que je pourrais traiter l'image
pour faire sortir la démarcation
entre l'écran et les nuages.
Je suis un peu loin pour l'écran,
mais par contre
la distance est bonne
pour le casse-croûte.
Je pense à cette photo de Diane Arbus
avec un petit garçon avec
une grenade jouet
dans Central Park,
la bretelle qui glisse
et le regard...
mais, en voyant la
planche contact
on remarque les grimaces
pour la photographe. La photo
prend donc alors un tout nouveau sens.
Comme Cartier-Bresson et l'instant décisif
où sur une planche contact nous avons 
une vingtaine de photos
d'une séquence
alors, c'est plus 20 instants décisifs
en attente de l'instant recherché.

Mon choix est la photo du casse-croûte 

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