29.11.08
Élevage de poussière
Si ma mémoire est exacte, élevage de poussière était une photo du Grand Verre de Duchamp prise par Man Ray. Bref, aujourd'hui, j'ai fait le ménage de ma bibliothèque.
Beaucoup de livres, principalement de photo et d'art, aussi de la littérature mais je m'en tiens surtout aux livres de photos.
Généralement, une fois par année, quelques fois aux deux ans, je vide tous les casiers et enlève la poussière. La photo du haut vous donne une idée, plutôt sale, n'est-ce pas? Mais quel beau titre que celui de ce livre de Roland Barthes; L'obvie et l'obtus. J'en ai profité pour mettre de côté d'autres livres que je devrais relire: le journal de Barbey D'Aurevilly, les entretiens de Cioran et Le Jour des Morts de Cees Nooteboom et un catalogue d'une expo de Giacometti.
Trouvé un site intéressant, que des images:
http://jrsrules.blogspot.com/
26.11.08
Mercredi au musée
Finalement vu l'expo d'Andy Warhol au MBAM. Belle expo, intéressante et bien montée. J'étais un grand fan de son travail et de son approche.
Je suis persuadé qu'il doit jubiler de voir tout l'intérêt qu'on lui porte et des prix de ses toiles sur le marché de l'art.
On voyait certaines de ses toiles avec de la poussière de diamant, un signe avant coureur du crâne de Damien Hirst fait de diamants. Mais, il n'y avait pas les "piss paintings" ou il urinait sur des plaques de cuivre.
Hier, j'assistais au vernissage de Jean Daniel Rohrer qui exposait douze de ses nouvelles toiles à l'hôtel Nelligan sur la rue St-Paul dans le vieux Montréal. C'est curieux, ça me dit quelque chose, l'hôtel Nelligan...bref, le chanteur Garou lisait un texte...de Nelligan et c'était très bien, plein de vedettes, certaines connues, d'autres moins, d'autres en attente de l'être.
Je devrais avoir des photos, oui, j'avais mon appareil photo, mais avec du film, pas de flash, alors je ne sais pas mais les films font preuve de beaucoup de tolérance. On verra bien les résultats.
On s'en reparle.
23.11.08
Les clés du Nebraska
Je lisais qu'au Nebraska, l'assemblée avait adopté une loi permettant aux mères d'abandonner leurs enfants en espérant diminuer le nombre d'avortements.
Nul ne serait poursuivi pour avoir laissé un enfant dans un hôpital de l'état. Depuis l'entrée en vigueur en juillet, 35 enfants ont été abandonnés, cependant ce ne sont pas des nouveaux-nés qui étaient abandonnés mais plutôt des adolescents.
Un enfant de Détroit a été conduit par sa mère, sa grand-mère et sa tante, laissé avec dix dollars et des vêtements de rechange, sa mère "stressée" ne pouvant plus s'occuper de lui.
Il y a quelques semaines, je trouvais un porte-clé avec une photo de Niagara Falls et huit clés, peut-être des clés abandonnées, un propriétaire voulant effacer ce souvenir de Niagara Falls, peut-être un mariage n'ayant pas fonctionné? Peut-être aussi, simplement, de les avoir perdues, échappées, un soir, sans vraiment le vouloir.
Comment les récupérer? Comment retrouver ce qui est perdu que l'on croyait avoir tout près de soi, dans une poche, à portée de main, puis, un jour, chercher et ne trouver que le fond d'une poche vide.
18.11.08
"Y sont pas en cuir, y viennent de chez Pitt"
L'autre jour dans l'autobus, deux femmes âgées discutaient: Tes souliers prennent l'eau? Oui, un peu...Sont encore beaux, Oui mais un peu abimés, sont pas en cuir, y viennent de chez Pitt.
En tout cas, j'espère que le manger va être bon...
Elles étaient assises, dans le premier banc en avant de l'autobus, évidemment. La radio du chauffeur syntonisé sur la bande AM, évidemment.
J'ai aimé l'expression: "y sont pas en cuir, y viennent de chez Pitt", c'est vrai qu'en entrant dans ce magasin de chaussures bon marché, l'odeur n'est pas celle du cuir. Dommage, en quelque sorte, compte tenu l'expertise qu'avait les ouvriers du Québec dans la chaussure.
Bref, j'ai aussi aimé:"le manger va être bon" ou encore: "on va aller faire un tour de machine".
Quelque chose qui disparaît ne revient pas nécessairement.
16.11.08
Sharif's menu
Sharif a un stand comme l'on en trouve un peu partout à New York. Je n'ai remarqué son nom qu'en regardant la photo.
Comme quoi, il faut prendre des photos pour voir les choses. Pour nous aider à comprendre ce que nous avons vu, il faut un certain recul, une certaine distance des choses.
C'est dimanche, couvert, frisquet et venteux, les feuilles au sol en attente d'une couche de neige.
15.11.08
statue cosmique
C'est plus du genre comment c'est fait que qu'est-ce que c'est.
Une photo de sculpture dans un musée dont j'ai digitalisé le négatif et Aperture ne me permet pas d'inverser le négatif, du moins je ne sais comment le faire. Cependant, le résultat est intéressant, une sculpture qui semble être dans l'espace.
Un sentiment de flotter dans l'inconnu.
13.11.08
Jeudi pluvieux
En écrivant pluvieux, je pensais aussi à plus vieux. Être dans une voiture, nous donne un certain sentiment de sécurité, d'être protégé des éléments tout en voyant l'extérieur.
Être plus vieux, c'est aussi vouloir se protéger des tempêtes qui habitent une vie, se prémunir contre ce que l'on envisage pas. C'est évident, qu'à vouloir rester à l'intérieur, on manque aussi ce qui rend la vie intéressante.
11.11.08
Mardi
J'ai comme l'impression que la neige sera bientôt là pour couvrir le sol. Je ne suis pas un photographe de l'hiver, la lumière nous quitte trop tôt le jour.
En faisant cette photo, je me suis dit que je devrais mettre un arbre en plein milieu, c'est peut-être une idée, des photos du milieu de quelque chose.
9.11.08
Lumière du matin
8.11.08
Rappel sur le 21 octobre 2006
Il y a deux ans, en me promenant au parc, j'avais vu un écureuil qui semblait me demander des noix pour préparer une réserve pour l'hiver, je n'avais rien à lui donner.
Je me demandais aujourd'hui si, peut-être, était-il le même, un peu plus vieux? Je ne sais pas, il m'a regardé puis est parti. Il reconnaît maintenant les photographes, ce sont eux qui n'ont pas de cacahuètes alors pour la pose/pause, on repassera.
En deux ans, c'est fou comment les choses peuvent changer, devenir différentes, imprévisibles et surprenantes.
4.11.08
Rothko réduit
3.11.08
Premier lundi de novembre
Je devrais avoir une catégorie rideau et rayon de soleil, peut-être
aussi une catégorie texture, définitivement une catégorie lumière. Pas de lumière=pas de photo, pas d'appareil photo=pas de photo, comme de raison.
Je lisais quelque part au sujet de cet homme qui en voyage, ne rapportait que des souvenirs, pas dans le sens d'un objet, mais dans le sens de souvenir, d'un rappel d'un lieu, d'une odeur, d'un détail.
Quelque fois la lumière, qui cachée derrière un rideau, traverse quand même et se reflète sur la surface d'un mur laissant une trace l'espace d'un moment. Je pourrais aussi ne pas prendre ce reflet en photo et essayer de le décrire en mots, mais serait-ce aussi évocateur?
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