Attention au tramway

Bonne année pour 2009, plutôt heureux que 2008 soit terminée.

Suite pour le 29

Encore une autre journée et nous y sommes pour la première partie. À suivre en 2009.

Suite

Je vais terminer l'année avec la premier jet de cette série artiste sans artiste. Les photos ont besoin d'exister un peu avant de faire le bon choix.

Après Noël

On poursuit avec une série qui n'en est pas une encore "artiste sans l'artiste".

Retour à la couleur, observer le lieu. La distance n'est pas la bonne sur ces photos. Pas assez de recul ou pas assez près des détails.

Bref, je dois en prendre d'autres. Ça avance...lentement.

Un cadeau pour Noël

La photo n'est pas de moi mais c'est mon cadeau pour Noël. Un vieux Leica de 1928 ou à peu près. Plutôt usé, on voit le cuivre sous la peinture mais révisé et qui fonctionne comme un neuf (pas encore reçu mais j'ai confiance dans la Poste et le vendeur; il répare les Leica).

C'est en quelque sorte une chance de pouvoir utiliser un appareil de près de 80 ans. Je peux essayer d'imaginer toutes les photos depuis son premier jour d'utilisation.

Nous sommes en Allemagne en 1928, une situation économique très difficile mais également un monde en changement, une défaite amère dix ans plus tôt, un échiquier politique précaire, un avenir pour le moins sombre.

Sur le dessus du boîtier, où on voit le cuivre, c'est généralement un signe que quelqu'un a essayé d'effacer le numéro de série. Souvent le cas pour des appareils volés mais finalement d'aucune utilité. Peut-être volé par un soldat Russe sur le front de l'est pendant la guerre qui l'a revendu par la suite pour passer à l'ouest. L'appareil se retrouvant dans un marché aux puces puis racheté par un soldat Américain voulant rapporter un cadeau...

Est-ce que mon oeil va voir différemment derrière le viseur, oui, évidemment.

et Noël dans quelques heures

Je pense que pour comprendre le travail d'un artiste, il faut aussi regarder autour de l'oeuvre car le quotidien est aussi source d'inspiration.
Les objets qui nous entourent forment aussi ce qui va, éventuellement, se retrouver sur la toile.

Alors, c'est dans ma série sur l'artiste sans l'artiste. J'explore, en fait, visuellement ce terrain qu'est l'atelier.

Déjà le 24 décembre et l'année va bientôt se terminer. On se souhaite toujours une meilleure année que la dernière.

Avec ou sans couleur

Plus facile de comparer avec ou sans couleur. La question se pose entre le noir et blanc et la couleur.

Peintre sans peintre

J'expérimente sur les cadrages, la couleur ou non, peut-être que oui peut-être que non.

Le format aussi, à l'horizontal ou format carré. De près, avec du recul. Un peu plus loin ou un peu plus près. Un élément ou un ensemble.

Une semaine de relâche la semaine prochaine, les Cantons de l'est. Est-ce qu'on dit plutôt l'Estrie?

Neige bleue

J'ai fait une première session "Rohrer sans rohrer" de son atelier. J'avais oublié cette peinture que je lui avait offerte il y a près de dix ans.

Je devrais me remettre à la peinture, je trouvais agréable de travailler l'huile, d'étendre les couleurs sur les surfaces.

Bien différent du travail photographique où avec la photographie on réduit l'espace à un cadre. Avec la peinture, j'ai l'impression que l'on construit l'espace à partir d'une surface blanche. Plus un travail de construire alors que la photographie est un travail de réduire.

Suite à l'hôtel

C'est vrai que dans les hôtels, il y a toujours ces petits mots pour les clients. Quelques fois, les chocolats, les paniers avec des fruits, du vin aussi, tout, en fait qui devrait aider le sommeil.

Mais jamais rien à lire, sauf encore la bible dans certains hôtels et aussi un annuaire téléphonique. J'aimerais trouver un hôtel avec des livres, de la littérature. Des livres choisis, pas des livres achetés au pied linéaire. Avoir le sentiment que quelqu'un a fait un choix de lecture. On offre bien un mini-bar, on devrait offrir une mini-bibliothèque.

Comment déprimer en bleu

Je recycle encore un peu aujourd'hui.

Je me suis toujours demandé qui commandait le mobilier pour les hôtels. Je peux imaginer un vendeur motivé offrant un très bon prix, une escompte de volume intéressante; je vous offre la lampe gratuitement je vous donne en plus...

Ce sont les seules raisons qui peuvent expliquer comment l'on peut se retrouver dans une chambre avec un mobilier aussi laid.

Jezebel

J'ai vu à la librairie une nouvelle édition de poèmes de W.H. Auden et je me souvenais d'un collage réalisé en m'inspirant de son travail.

Quand je commence à recycler, il est temps d'aller prendre des photos.

Rohrer, la suite de novembre

Je me disais que j'aimerais photographier Garou qui ne sourit pas et Karine Vanasse aussi sans compter ceux et celles que j'ai manqué.
La semaine prochaine, je dois prendre en photo le studio de Rohrer sans Rohrer. Alors, je vais appeler cette série: Rohrer sans Rohrer.

Rohrer de novembre

C'était le 25 novembre dernier, vernissage de l'expo de Jean-Daniel Rohrer. Pas de flash, plein de vedettes, des artistes, beaucoup de monde finalement.

Prince de Danemark

Je me disais que je n'ai jamais lu Hamlet pas plus d'ailleurs qu'À la recherche du temps perdu de Proust. Mais, j'ai lu Ulysses de Joyce, tout de Paul Bowles, John Cheever, Kurt Vonnegut, Jean Echenoz et de W.G. Sebald. Pour Proust, j'ai toujours attendu le moment opportun, mais ce moment n'est pas encore arrivé.

Il y a quelques années, le magazine du dimanche du New York Times publiait un reportage de mode basé sur la nouvelle de John Cheever: The Swimmer et j'avais aimé cette façon de lier photographie et littérature. C'est dommage car l'hyperlien ne donne que le texte sans les photos...

http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9F04E5DD113BF936A15752C1A9679C8B63

Lunch?

Extrait d'une lettre:
Je n'ai jamais pensé...je n'ai jamais cherché...j'ai même refusé à plusieurs reprises tout rendez-vous. Mais, après maints refus, j'ai fini par accepter un lunch. Puis un autre...

On dit de cette bague que Jean Cocteau l'avait commandé à Cartier, elle représentait: l'amitié, l'amour et la...fidélité.

Bonne fête Cam!

Fragments d'un discours amoureux

En faisant le ménage de ma bibliothèque, j'ai repris quelques livres de Roland Barthes que j'avais lus lorsque j'étudiais en Études littéraires.
Bref, en voyant le titre Fragments d'un discours amoureux, je me suis dit que ça ferait une série intéressante de photos, sur le thème de l'amour, de la déception amoureuse, un peu tout ce qui accompagne la question des rapports amoureux. Une série de dix photographies, explorant ce thème. J'ai déjà quelques photos en tête, accompagnée d'un texte sur chacune.

Après Barcelone l'été dernier, le discours amoureux pour l'été 2009.

Je voyais une expo de photos l'autre jour et la commissaire, qui était présente ce jour-là, m'expliquait comment certains photographes étaient hésitants à expliquer leur démarche. Si le spectateur ne voyait pas ou ne comprenait pas, alors tant pis. Je ne suis pas de cet avis, une photo se situe dans le temps, se situe dans aussi dans l'esprit du photographe au moment de sa prise de vue et de l'expliquer me semble tout à fait normal et souhaitable.

Je poursuis aussi ma série de portraits sur les artistes, mais c'est plus complexe et me demande plus de temps, mais comme c'est un projet à long terme, alors le temps ne compte pas vraiment.

Pour la photo, je pense que c'est la 7e fois que je montre un fragment de cette petite sculpture depuis l'année dernière. 7 comme sept ans de malheur, 7 comme le chiffre chanceux, 7 comme les péchés capitaux, 7 comme les sept nains, 7 comme les sept merveilles du monde ou 7 comme la date de naissance de Camille?

Niveaux record de gaz à effet de serre en 2007

Un tout petit filet dans le journal, sous la rubrique climat: "Les niveaux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint de nouveaux records en 2007, a annoncé l'Organisation météorologique mondiale (OMM), mardi 25 novembre. L'effet de serre dû à ces gaz sur le réchauffement planétaire s'est accru en 2007 de 1,06% par rapport à 2006 et de 24,2% par rapport à 1990, à calculé l'OMM.

Tout petit filet mais on ne parle, en première page, que de récession et d'indices boursiers, alors qu'une récession est tout à fait normale dans un cycle économique complet. Finalement, le 24,2% de croissance des gaz à effet de serre est beaucoup plus grave que le TSX qui tombe de x points en une journée, le TSX va finir par remonter alors que les gaz ne vont pas se mettre à diminuer.

Déjà décembre, ce mois n'a plus le même sens pour moi. Avant, c'était un mois qui annonçait des réjouissances. Maintenant, c'est différent.

Élevage de poussière

Si ma mémoire est exacte, élevage de poussière était une photo du Grand Verre de Duchamp prise par Man Ray. Bref, aujourd'hui, j'ai fait le ménage de ma bibliothèque.

Beaucoup de livres, principalement de photo et d'art, aussi de la littérature mais je m'en tiens surtout aux livres de photos.

Généralement, une fois par année, quelques fois aux deux ans, je vide tous les casiers et enlève la poussière. La photo du haut vous donne une idée, plutôt sale, n'est-ce pas? Mais quel beau titre que celui de ce livre de Roland Barthes; L'obvie et l'obtus. J'en ai profité pour mettre de côté d'autres livres que je devrais relire: le journal de Barbey D'Aurevilly, les entretiens de Cioran et Le Jour des Morts de Cees Nooteboom et un catalogue d'une expo de Giacometti.

Trouvé un site intéressant, que des images:
http://jrsrules.blogspot.com/

Mercredi au musée

Finalement vu l'expo d'Andy Warhol au MBAM. Belle expo, intéressante et bien montée. J'étais un grand fan de son travail et de son approche.
Je suis persuadé qu'il doit jubiler de voir tout l'intérêt qu'on lui porte et des prix de ses toiles sur le marché de l'art.
On voyait certaines de ses toiles avec de la poussière de diamant, un signe avant coureur du crâne de Damien Hirst fait de diamants. Mais, il n'y avait pas les "piss paintings" ou il urinait sur des plaques de cuivre.

Hier, j'assistais au vernissage de Jean Daniel Rohrer qui exposait douze de ses nouvelles toiles à l'hôtel Nelligan sur la rue St-Paul dans le vieux Montréal. C'est curieux, ça me dit quelque chose, l'hôtel Nelligan...bref, le chanteur Garou lisait un texte...de Nelligan et c'était très bien, plein de vedettes, certaines connues, d'autres moins, d'autres en attente de l'être.

Je devrais avoir des photos, oui, j'avais mon appareil photo, mais avec du film, pas de flash, alors je ne sais pas mais les films font preuve de beaucoup de tolérance. On verra bien les résultats.

On s'en reparle.

Les clés du Nebraska

Je lisais qu'au Nebraska, l'assemblée avait adopté une loi permettant aux mères d'abandonner leurs enfants en espérant diminuer le nombre d'avortements.
Nul ne serait poursuivi pour avoir laissé un enfant dans un hôpital de l'état. Depuis l'entrée en vigueur en juillet, 35 enfants ont été abandonnés, cependant ce ne sont pas des nouveaux-nés qui étaient abandonnés mais plutôt des adolescents.
Un enfant de Détroit a été conduit par sa mère, sa grand-mère et sa tante, laissé avec dix dollars et des vêtements de rechange, sa mère "stressée" ne pouvant plus s'occuper de lui.

Il y a quelques semaines, je trouvais un porte-clé avec une photo de Niagara Falls et huit clés, peut-être des clés abandonnées, un propriétaire voulant effacer ce souvenir de Niagara Falls, peut-être un mariage n'ayant pas fonctionné? Peut-être aussi, simplement, de les avoir perdues, échappées, un soir, sans vraiment le vouloir.

Comment les récupérer? Comment retrouver ce qui est perdu que l'on croyait avoir tout près de soi, dans une poche, à portée de main, puis, un jour, chercher et ne trouver que le fond d'une poche vide.

"Y sont pas en cuir, y viennent de chez Pitt"

L'autre jour dans l'autobus, deux femmes âgées discutaient: Tes souliers prennent l'eau? Oui, un peu...Sont encore beaux, Oui mais un peu abimés, sont pas en cuir, y viennent de chez Pitt.
En tout cas, j'espère que le manger va être bon...

Elles étaient assises, dans le premier banc en avant de l'autobus, évidemment. La radio du chauffeur syntonisé sur la bande AM, évidemment.

J'ai aimé l'expression: "y sont pas en cuir, y viennent de chez Pitt", c'est vrai qu'en entrant dans ce magasin de chaussures bon marché, l'odeur n'est pas celle du cuir. Dommage, en quelque sorte, compte tenu l'expertise qu'avait les ouvriers du Québec dans la chaussure.

Bref, j'ai aussi aimé:"le manger va être bon" ou encore: "on va aller faire un tour de machine".

Quelque chose qui disparaît ne revient pas nécessairement.

Sharif's menu

Sharif a un stand comme l'on en trouve un peu partout à New York. Je n'ai remarqué son nom qu'en regardant la photo.

Comme quoi, il faut prendre des photos pour voir les choses. Pour nous aider à comprendre ce que nous avons vu, il faut un certain recul, une certaine distance des choses.

C'est dimanche, couvert, frisquet et venteux, les feuilles au sol en attente d'une couche de neige.

statue cosmique

C'est plus du genre comment c'est fait que qu'est-ce que c'est.

Une photo de sculpture dans un musée dont j'ai digitalisé le négatif et Aperture ne me permet pas d'inverser le négatif, du moins je ne sais comment le faire. Cependant, le résultat est intéressant, une sculpture qui semble être dans l'espace.

Un sentiment de flotter dans l'inconnu.

Jeudi pluvieux

En écrivant pluvieux, je pensais aussi à plus vieux. Être dans une voiture, nous donne un certain sentiment de sécurité, d'être protégé des éléments tout en voyant l'extérieur.

Être plus vieux, c'est aussi vouloir se protéger des tempêtes qui habitent une vie, se prémunir contre ce que l'on envisage pas. C'est évident, qu'à vouloir rester à l'intérieur, on manque aussi ce qui rend la vie intéressante.

Mardi

J'ai comme l'impression que la neige sera bientôt là pour couvrir le sol. Je ne suis pas un photographe de l'hiver, la lumière nous quitte trop tôt le jour.

En faisant cette photo, je me suis dit que je devrais mettre un arbre en plein milieu, c'est peut-être une idée, des photos du milieu de quelque chose.